L’Histoire d’une Missionnaire Péruvienne en Guinée Équatoriale
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Mirtha Espino est la première missionnaire retraitée de l’Église de l’Alliance Chrétienne et Missionnaire (CMA) au Pérou. Elle a servi pendant 14 ans en Guinée équatoriale, en Afrique. Après avoir achevé son ministère là-bas, elle a de nouveau dit oui à son appel missionnaire, et elle nous explique pourquoi.
Mirtha est arrivée en Guinée équatoriale en 2007 et s’est installée dans la base de Jeunesse en Mission (JEM) dans la ville de Bata Litoral, dans le quartier d’Ekobenang. Elle y a vécu avec d’autres missionnaires et s’est jointe à leur travail de soutien aux églises de cette région et de la campagne en prêchant, en enseignant, en encadrant et en aidant les frères et les sœurs.
C’est ainsi qu’elle a rencontré les pasteurs et les frères et sœurs des églises avec lesquels elle est allée évangéliser. Une fois, le pasteur de l’Église de la Bonne Nouvelle à Bata l’a invitée à tenir un séminaire et à prêcher pendant trois jours dans plusieurs villes voisines, y compris Ebinayon, qui se trouve à la frontière de la Guinée équatoriale et du Gabon.
Les responsables de l’église les ont accueillis, se sont occupés d’eux et les ont hébergés chez eux. Le deuxième jour, l’une des responsables de l’église est arrivée avec une de ses petites-filles, Gracia, 5 ans, atteinte de paludisme, et a demandé à Mirtha de prier pour elle. Le lendemain, elle a amené une autre petite-fille, Modesta, également âgée de 5 ans, et a demandé à Mirtha de prier pour elle. Dieu a guéri les deux filles. C’était une prière de foi et de guérison.
Quelque temps plus tard, Mirtha a rencontré un couple guinéen qui servait toujours dans l’église. Le mari avait eu des enfants avec une autre femme, mais pas avec sa femme actuelle, Bonita. Culturellement, en Afrique, le mariage est confirmé par le fait d’avoir des enfants, c’est pourquoi Bonita a confié à Mirtha qu’elle souffrait beaucoup de ne pas avoir d’enfants à elle.
Un jour, Bonita et Mirtha se sont rencontrées à la porte d’un supermarché et Bonita a demandé à Mirtha de prier pour que Dieu lui donne des enfants. Mirtha a prié pour elle, puis elles se sont quittées. Quelques années plus tard, elles se sont rencontrées à nouveau dans la rue et Bonita lui a dit : « Missionnaire Mirtha, le jour où tu as prié pour moi, Dieu m’a permis de tomber enceinte. Aujourd’hui, j’ai déjà trois enfants » et elle a remercié Mirtha d’avoir prié pour elle. « Comment ne pas être surprise et reconnaissante envers Dieu pour son œuvre merveilleuse », a déclaré Mirtha. « Cette femme avait la preuve tangible de la souveraineté de Dieu sur tout et sur tous ! ».
Une partie du ministère de Mirtha consistait à gérer l’école « Amemos », où les enfants étaient scolarisés depuis la maternelle jusqu’à la première année de l’école secondaire. Un jour, l’un des enfants de la maternelle a disparu de la classe et on ne s’en est rendu compte que lorsque le père de l’enfant est venu le chercher. L’enseignant n’ayant pas remarqué l’absence du garçon, le père s’est immédiatement rendu au bureau du directeur pour obtenir des nouvelles de son fils.
Tous les enseignants et les élèves ont commencé à chercher le garçon dans l’école et dans le quartier, mais ils ne l’ont pas trouvé. Mirtha dit à la directrice : « Ma sœur, je vais prier ». Elle s’est agenouillée dans l’une des salles de classe et a prié sans tenir compte du fait que la nièce de la directrice était restée là et écoutait sa prière.
C’est alors qu’un homme est arrivé avec le garçon en disant qu’il l’avait trouvé marchant seul sur la route. La directrice est tombée par terre et a commencé à remercier Dieu dans sa langue maternelle, le fang. Sa nièce, qui avait entendu Mirtha prier, lui dit : « Missionnaire Mirtha, je n’ai jamais vu Dieu répondre à une prière aussi rapidement, parce que vous avez demandé au Seigneur Jésus que l’enfant apparaisse et à ce moment-là, Dieu l’a fait ».
Le fait d’aller dans une autre culture et dans un environnement complètement nouveau comme l’Afrique a permis à Mirtha de voir les choses d’une manière différente, et ce sont là quelques témoignages de la manière dont Dieu s’est manifesté de manière puissante et tangible, utilisant Mirtha pour sa gloire.
Mirtha s’est préparée à partir sur le champ de mission et, une fois sur place, elle s’est consacrée à la prédication et à l’enseignement. Elle s’est concentrée sur l’éducation chrétienne des enfants dans les écoles et a travaillé avec les femmes dans l’église. Chaque expérience a été un apprentissage magnifique mais ardu qui l’a aidée à faire davantage confiance au Seigneur. Pendant cette période, son appel a été soutenu par Dieu et par ses responsables de l’Église de l’Alliance Los Olivos à Lima et par Nations à Rencontrer avec Dieu – NED Global, au Pérou.
Mirtha est l’un des fruits du mouvement Lima à une Rencontre à Dieu, qui consistait en des réunions de prière, des campagnes d’évangélisation et des programmes de formation de disciples. Dans les années 1970, des centaines de personnes se sont abandonnées au Christ nuit après nuit. Mirtha vit actuellement au Pérou, soutenant différents ministères dans son église et encourageant les églises où elle est invitée à partager son témoignage missionnaire.
Parfois, les gens demandent à Mirtha : « Si tu revenais en arrière, choisirais-tu de repartir en mission ? ». Elle leur répond : « Sachant ce que je sais maintenant, tous les coûts et les sacrifices – par exemple, la mort de ma mère, de mon père et de ma sœur sans pouvoir revenir en arrière à aucune des trois occasions – sachant comment dépendre de Dieu, pleurer et me réjouir en sa présence … eh bien, la réponse restera toujours oui. Dieu m’a soutenu d’une manière surnaturelle, son Église est surnaturelle, l’église locale est ma famille, et leurs prières, leurs encouragements et leurs offrandes ont été des instruments de Dieu ».
Nous louons Dieu pour le dévouement, le travail et les miracles qu’il a accomplis à travers la vie et le témoignage de Mirtha en Guinée équatoriale et au Pérou.