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Sur l’auteur

Paul W. Cheung, candidat au Ph.D., M.A., M.S., est professeur assistant en Sciences bibliques, au Alliance Bible Seminary, à Hong Kong.

L’article peut être téléchargé ici en Anglais (PDF)

Résumé

Une grande différence entre les récits des Évangiles et des Actes et la littérature paulinienne est l’absence de récits de guérison ou de miracles de guérison, à l’exception de 1 Corinthiens 12 : 9, 28-30, où Paul fait mention de « dons de guérison ». L’attitude de Paul envers ses propres maux physiques, et ceux de ses collègues, ne nous révèle pas grand-chose sur l’existence d’un ministère de guérison. C’est ce qui rend la mention répétée d’un tel ministère dans un passage si bref autant plus intéressant.

Cet article étudie la culture de maladie et de guérison dans le monde gréco-romain en général, et dans la ville romaine de Corinthe en particulier. Nous affirmerons que la mention de « dons de guérison » en 1 Corinthiens n’est pas un détail secondaire, mais qu’elle est plutôt faite en relation directe, et en compétition, avec la culture et la pratique de guérison du culte d’Asclepius, à Corinthe. Le contexte immédiat de l’idolâtrie (12 : 2), de la malédiction de Jésus (12 : 3) et de la métaphore des différentes parties du corps (12 : 12-27), indique une situation où Paul voyait le travail du Saint-Esprit comme une restauration du corps des croyants, en tant que communauté, et du corps physique des croyants individuels. Ainsi, il supplante et élimine le désir des croyants de chercher leur guérison dans le temple d’Asclepius.

Sur l’auteur

Paul W. Cheung
Paul W. Cheung, candidat au Ph.D., M.A., M.S., est professeur assistant en Sciences bibliques, au Alliance Bible Seminary, à Hong Kong.