Au sujet de láuteur
Rév. Arie Verduijn est président du comité exécutif de l’UMA, depuis 2004. Avant cela, il était directeur de CAMA-Zending, une agence missionnaire indépendante au Pas-Bas (1992-2004). Il a fait ses études théologiques en Belgique et à la ‘Freie Theologische Akademie’en Allemagne. De 1981 à 1991, il a enseigné dans la République Démocratique du Congo, Afrique centrale, à des institutions théologiques à Boma et à Kinshasa. Arie et sa femme Jansje ont cinq enfants.
Introduction
Parler de mission dans l’Eglise locale, c’est parler de quelque chose qui va de soi. Le théologien suisse Emil Brunner écrit que l’Eglise existe grâce à la mission, comme le feu existe grâce à l’action de brûler. William A. Dyrness va plus loin en disant : « La théologie est en premier lieu une réflexion sur la mission. C’est vrai, au niveau le plus élémentaire : Les déclarations théologiques les plus développées, celles de l’apôtre Paul, étaient forgées dans le contexte de la première expansion de l’Eglise ». Dyrness conclut que « la mission se trouve au cœur de la théologie…tout ce que les théologiens appellent ‘théologie fondamentale’ est au fond une théologie de la mission ».
Ce n’est pas étonnant que la théologie, et par elle aussi l’Eglise, s’égare du bon chemin quand elle est séparée de ses racines, c’est à dire la mission. Nous pourrions conclure que la théologie et la vie de l’Eglise qui ne favorisent pas la mission sont vides, sans puissance, et en danger de tomber dans l’erreur.
Si la mission est si cruciale, on ne s’étonnera pas de voire qu’elle forme aussi le thème principal des Ecritures. Comme notre thème est justement ‘La mission et l’Eglise’, nous voudrions examiner brièvement quelques données bibliques sur les deux sujets.
I. La mission selon la Bible
En général, si nous demandons aux chrétiens un verset biblique qui met l’accent sur la mission, neuf sur dix citeront Matthieu 28 ou Actes 1 : 8. Et ce n’est pas par hasard. Ces deux versets sont l’expression d’une tendance qui peut être tracée jusque à l’Ancien Testament.
H. W. Wiersinga remarque qu’il est significatif que le Nouveau Testament fait si souvent appel à l’Ancien Testament, quand il parle de la mission.
Paul justifie son désir d’atteindre les païens en citant Esaïe 9 : 6 en Actes 13 : 46, 47. En Romains 15 : 8-12, il cite les Psaumes, Samuel, le Deutéronome, et Esaïe, en soulignant que Dieu s’est toujours intéressé à l’humanité tout entière. Quand il exprime son désire explicite de prêcher l’évangile à ceux qui ne l’ont jamais entendu (vs. 20, 21), il se base sur Esaïe 52 : 15. Si nous prenons le travail missionnaire de Paul comme exemple, notre travail aussi doit être enraciné dans l’Ancien Testament.
Paul n’est pas le seul exemple. Nous trouvons dans le Nouveau Testament aussi d’autres qui puisent dans l’Ancien Testament, concernant la mission. Jacques le fait pendant le concile de Jérusalem (Ac. 15 : 14-18). Et finalement, n’oublions pas Jésus Lui-même. Il explique aux disciples d’Emmaüs que, non seulement Sa souffrance et Sa résurrection étaient prédites par l’Ancien Testament, mais aussi le fait que ce message doit être apporté à toutes les nations, en accord avec ‘ce qui est écrit’ (Luc 24 : 44-47). Nous ignorons quels textes de l’Ancien Testament Jésus a employés dans Son étude biblique sur la route d’Emmaüs. Etait-ce Genèse 12, le Psaume 67, l’histoire de Jonas ? Son choix était grand ! A partir du livre de la Genèse, tout l’Ancien Testament souligne l’appel d’Israël d’être une source de bénédiction pour les nations.
II. L’Eglise selon la Bible
Si le peuple d’Israël avait un appel missionnaire clair, on peut s’attendre à ce que l’Eglise ait le même appel. A l’époque du Nouveau Testament, l’Eglise joue un rôle universel très important.
A. L’importance de l’Eglise
Le livre d’Alfred Kuen, ‘Je bâtirai Mon Eglise’, commence en montrant que :
L’Eglise est importante pour Dieu :
• Jésus-Christ dit qu’Il bâtira Son Eglise et qu’elle ne sera jamais détruite (Mt. 16 : 18).
• Jésus-Christ aime l’Eglise et s’est sacrifié Lui-même pour elle.
• Par l’Eglise, la sagesse éternelle de Dieu est proclamée dans les lieux célestes (Ep. 3 : 10).
• L’Eglise est la maison, la famille de Dieu (1 Ti. 3 : 15).
L’Eglise est importante pour nous :
• C’est par le canal de l’Eglise, à travers l’histoire, que nous avons connu l’évangile.
• L’Eglise est destinée à être le lieu où les enfants de Dieu jouissent de la communion avec d’autres ‘membres de famille’, où ils sont nourris et peuvent croître spirituellement (Ep. 4 : 11-15). Ignace d’Antioche avait raison d’accuser d’orgueil ceux qui ne voulaient pas participer à la vie de l’Eglise (sa lettre aux Ephésiens 5 : 2). L’Eglise primitive trouvait la pratique solitaire de la religion inconcevable.
B. Fausses conceptions de l’Eglise
Dieu n’aurait pas pu donner de plus grands privilèges à l’Eglise. Et pourtant, dans l’histoire de l’Eglise nous voyons que Satan a réussi de planter dans l’esprit des chrétiens une idée encore plus grande, vraiment exagérée, de l’Eglise. Cette idée s’est développée au point où l’Eglise catholique a déclaré qu’il n’y ait pas de salut en dehors de l’Eglise-Mère romaine.
Cette surestimation de l’Eglise par les fidèles catholiques a conduit à une sous-estimation du côté des protestants. Au lieu de souligner le fait que la conversion est une nouvelle naissance dans la famille de Dieu, les protestants (surtout les évangéliques) ont souligné que le salut est une question privée, individuelle. Ces conceptions on conduit à des approches missionnaires différentes. La manière de concevoir l’Eglise locale détermine le rôle et la stratégie du missionnaire sur le champ.
Toutes les deux conceptions peuvent être déséquilibrées. Mais pour nous, chrétiens évangéliques européens, la sous-estimation de l’importance de l’Eglise forme le plus grand danger.
Cette attitude a souvent mené à l’organisation du travail missionnaire autour d’un individu avec un appel spécial. Comme cet individu avait son groupe de soutien personnel, il travaillait en vue de gagner des individus à Christ, plutôt que de vouloir implanter des Eglises.
SI NOUS ENVOYONS DES MISSIONNAIRES SANS UNE PROPRE ECCLESIOLOGIE, NOUS SERONS RESPONSABLES DE LA FAIBLESSE DES EGLISES QU’ILS ETABLISSENT.
C. Le rôle biblique de l’Eglise : ‘Intérieure et extérieure’
Ce n’est pas ici l’occasion d’élaborer une ecclésiologie, mais permettez-moi de faire la brève remarque que l’Eglise a une fonction ‘intérieure’ et une fonction ‘extérieure’. H. Berkhof décrit cette double fonction comme étant dirigée vers l’intérieur et aussi vers l’extérieur :
1. Selon sa fonction intérieure, l’Eglise locale est le lieu où les chrétiens adorent Dieu et où ils sont nourris spirituellement. Cet aspect se retrouve surtout dans les écrits de Paul.
2. Selon sa fonction extérieure, l’Eglise locale sert de centre d’évangélisation et de travail missionnaire. Nous voyons cela surtout dans le livre des Actes.
Les deux aspects ont besoin d’une structure bien organisée. Pour accomplir sa fonction intérieure, l’Eglise locale a besoin d’une salle de rencontre, d’un bulletin d’Eglise, d’un programme de prédication et de visites pastorales, d’un programme d’école de dimanche, d’une bonne gestion financière, etc.
Tout cela est important, mais de nouveau, il y a le danger de perdre le juste milieu. Dans ce qui suit, nous voudrions souligner spécialement le danger d’être trop fixé sur le ministère intérieur de l’Eglise.
Pour garder un juste équilibre, il faut dire que nous ne voulons pas tomber dans la même erreur que le Conseil Œcuménique des Eglises, dans son rapport de 1967, intitulé : ‘L’Eglise pour les autres’. Ce rapport, surtout influencé pas des théologiens néerlandais, comme A. A. van Ruler et J. C. Hoekendijk, est allé trop loin en déclarant : « C’est au monde qu’il faut permettre de dicter le programme des Eglises ».
Cette attitude a fait que le mouvement œcuménique ressemble plutôt à une agence d’aide sociale, dans les années soixante, et à un groupe de pression politique, dans les années soixante-dix. Berkhof résume ce développement et conclut que le service que l’Eglise peut rendre au monde, dépend de sa relation avec Dieu. La première vocation de l’Eglise est d’aimer et de nourrir sa communion avec le Seigneur. C’est ainsi qu’Il peut lui donner ce qu’elle pourra transmettre au monde.
Ayant dit cela, nous constatons que c’est surtout l’aspect intérieur qui préoccupe le plus les membres de l’Eglise. Les dirigeants sont constamment tentés de consacrer la plus grande partie de leur temps et de leur énergie à cet aspect. Sinon, les membres se plaignent de ne pas recevoir assez de nourriture et de soins spirituels.
Dans son livre concis, intitulé ‘Church and Missions Alive’, Samuel Stoesz a raison de remarquer que « les perdus ne se plaignent pas s’ils ne sont pas atteints ». Il ajoute que « l’Eglise a tendance à s’éloigner, mais non de s’approcher du travail de l’évangélisation et de la mission » (p. 38). Alors, si la fonction intérieure de l’Eglise a besoin d’une structure bien réfléchie, cela s’applique d’autant plus à la fonction extérieure de l’Eglise.
L’aspect intérieur concerne tous les membres d’Eglise. Le même devrait être vrai pour l’aspect extérieur. Kenneth Strachan a comparé des mouvements avec une croissance explosive. Il conclut que le principe suivant semble être à la base de tous les autres facteurs : « L’expansion de n’importe quel mouvement est directement proportionnel au succès de pouvoir mobiliser tous ses membres à continuellement propager leur foi » (Stoesz, 38 s.).
Il est important que tous les membres d’une Eglise locale soient convaincus que chacun a son rôle à jouer dans un effort multinational. C’est une responsabilité, certes, mais en même temps, une source de satisfaction. Les Hollandais sont fiers de leur compagnie aérienne nationale, parce qu’elle fonctionne bien sur le plan international. De même, il peut y avoir de la satisfaction dans une petite Eglise de village, lorsque les croyants se réalisent qu’ils font partie d’une initiative mondiale.
La question est donc celle-ci : Comment peut-on mobiliser tous les membres individuels d’une Eglise locale, en vue d’une tâche mondiale ?
III. La mission dans l’Eglise locale
A. Les chrétiens doivent bien comprendre leur position
Pendant le premier congrès de Lausanne, Howard Snyder a montré le fait extraordinaire, qu’effectivement l’Eglise agit sur le monde et sur les lieux célestes, comme Paul explique surtout dans la lettre aux Ephésiens. Mais, le chrétien n’est généralement pas conscient de l’impact énorme de sa vie chrétienne. Il n’en voit pas les effets et pour cela, il ne peut pas en être enthousiaste.
Imaginez-vous un homme qui travaille pour Rolls Royce en Angleterre. Si on lui demandait ce qu’il est en train de faire, il pourrait répondre : « J’assemble des morceaux de fer là, dans le coin de l’usine ». Une telle réponse ne fera pas impression sur les gens et ne donnera aucun sens de satisfaction au travailleur.
Mais, s’il répondait qu’il est en train de construire des voitures Rolls Royce, la réaction des gens serait très différente. Une telle réponse le rendrait fier et mieux motivé de bien travailler le lendemain. Un bon directeur d’usine cherche à donner à ses ouvriers le sens de produire quelque chose de très important. Ainsi, de bons dirigeants d’Eglise s’assureront que chaque membre soit conscient de faire partie de ‘la stratégie de Dieu dans l’histoire humaine’ (titre d’un excellent livre par R. T. Foster et V. P. Marston).
La communauté devrait entendre régulièrement que l’Eglise est conçue pour l’évangélisation du monde.
B. Création d’un groupe de travail
C’est simplement une autre manière de dire qu’il faut installer un comité, mais ce titre (que j’emprunte de Stoesz) sonne plus actif et, pour cela, exprime plus précisément mon idée. La tâche de ce groupe de travail sera d’éveiller la conscience missionnaire.
Il y a le réel danger que lorsqu’on a formé un comité, tous les autres membres pensent que leur participation active n’est plus nécessaire. Le principal but de ce groupe de travail est justement le contraire : garantir que chaque membre d’Eglise s’engage dans l’effort missionnaire.
Le nombre des membres du groupe de travail sera proportionnel au nombre des membres d’Eglise. Si possible, le groupe de travail sera composé d’hommes et de femmes de différentes tranches d’âge.
Pour bien faire, ce groupe de travail fonctionnera en collaboration avec le comité exécutif, le groupe des jeunes, le groupe des adultes, etc.
Ce groupe de travail écrira un règlement intérieur pour l’Eglise locale. Cela empêchera, entre autres, de prendre des décisions basées sur la personnalité ou sur les caprices du moment. Il définira les responsabilités de l’Eglise, des missionnaires, et de l’agence missionnaire.
Ce groupe de travail sera en contact avec le département de la mission de la dénomination et/ou avec d’autres organisations. Les membres de ce groupe de travail se partageront les responsabilités, afin que tous les aspects suivants reçoivent l’attention d’au moins un membre du comité.
C. L’Eglise devra devenir active dans le monde entier
Afin d’atteindre ce but, on prendra les pas suivants :
1. Prier
L’Eglise apprendra comment elle peut ‘Toucher le monde par la prière’. C’est le titre d’un livre très instructif, par Wesley L. Duewel. Il donne beaucoup d’exemples très motivants du champ missionnaire, de ce que Dieu fait en réponse à la prière.
Il est très important que la prière pour la mission ne soit pas relégué seulement à un groupe de prière. La mission devrait normalement faire partie de toutes sortes de réunions : jeunes, membres âgés ou quiconque se réunit. La réunion du dimanche matin est spécialement importante, car c’est la seule réunion qui réunit tous les membres dans un même lieu.
2. Informer l’Eglise sur la situation actuelle dans le monde
L’assemblée devra régulièrement être informée sur les développements dans le monde. Cela peut se faire par des rapports pendant le culte ou par le bulletin de l’Eglise. Une des meilleures sources d’information détaillée est ‘Operation World’ par Patrick Johnstone.
3. Informer l’Eglise sur des missionnaires
Il est très important de lire les lettres de prière des missionnaires. La correspondance avec des gens sur le champ missionnaire garantit l’information la plus récente. Dans le Nouveau Testament nous voyons que Paul le trouvait important d’informer les Eglises sur ses activités et il les implorait d’utiliser cette information pour la prière.
4. Prendre soin des missionnaires sur le champ
On choisira une personne de contact digne de confiance qui informera l’Eglise sur les besoins d’un certain missionnaire. Avec le groupe de travail, cette personne veillera à ce que le missionnaire sera aidé, d’une manière concrète, de la part de la communauté.
5. Prendre soin des missionnaires de retour au pays
Pendant leur ‘congé’, la plupart des missionnaires sont surchargés. Il est donc très important que l’Eglise locale protège les missionnaires contre trop de responsabilités.
Donnez-leur un temps de repos pour s’habituer émotionnellement à la vie dans leur propre pays, car ils se sentent des étrangers et ont besoin de s’y réadapter.
Donnez-leur du temps pour s’habituer de nouveau à leur propre Eglise.
6. Préparer un budget missionnaire
« Un membre d’Eglise raconta à un stratège missionnaire : ‘Je le trouve difficile de prier pour la mission. Cela n’a pas mon cœur.’ L’homme lui répondit : ‘Voici, ce que vous pouvez faire : Vous prenez votre carnet de chèques et écrivez un grand montant pour la première mission qui retient votre attention. Alors, c’est sûr que vous commencerez à prier. Car Jésus a dit : ‘Là, où se trouve votre trésor, là sera aussi votre cœur’ ! » (Illustration from Inter Action’s Information Leaflets)
L’Eglise a besoin d’un enseignement biblique solide pour donner.
Le Nouveau Testament donne des exemples précis de l’aide financière donnée par des chrétiens à leurs frères et sœurs dans d’autres pays. Voyez, par exemple, Actes 11 : 27-30 et 2 Corinthiens 8 et 9. Philippiens 4 : 10-19 décrit le soutien financier d’un certain missionnaire par une Eglise locale particulière.
Sans entrer en détails, nous voudrions souligner que l’exemple ci-dessus ne s’applique pas seulement à des individus, mais aussi à l’ensemble des croyants d’une Eglise locale. La manière de gérer les finances montre les priorités de l’Eglise.
7. L’Eglise locale essayera de recruter de nouveaux missionnaires dans la communauté même
Comme déjà dit, l’Eglise est le modèle que Dieu emploie pour atteindre le monde. Rien (ni argent, ni enseignement, ni conférences) ne peut mieux stimuler la conscience missionnaire que l’envoi de membres de sa propre communauté dans le monde. Et pourtant, cela semble être un des aspects les plus négligés du programme missionnaire dans les Eglises locales.
L’Eglise devrait prier sincèrement pour pouvoir envoyer des personnes douées. Cela veut dire que des jeunes, et non seulement des jeunes, devraient avoir l’occasion d’exercer leurs dons en dirigeant des études bibliques ou en apportant des messages. Cela veut également dire que l’Eglise essayera d’aider, s’il le faut, à financer des études spécialisées.
Il y a quelques semaines, j’ai adressé un groupe interconfessionnel d’étudiants qui venaient de différentes universités de la Hollande. Je les ai invités à se demander s’ils ne ressentaient pas un appel de Dieu pour le champ missionnaire. Pendant une période de questions, quelques étudiants sérieusement intéressés ont remarqué qu’ils craignaient que leur Eglise ne soit un des plus grands obstacles, au lieu d’être le plus grand soutien de leur vision missionnaire !
Le recrutement de missionnaires devrait être une de nos priorités, car des hommes et des femmes sont le plus grand ‘trésor’ que nous pouvons offrir. Et « Là, où se trouve notre trésor, notre cœur sera aussi » !
IV. Conclusion
Nous avons commencé par dire qu’il devrait y avoir une étroite relation entre l’Eglise et la mission. Cela arrivera dans la mesure, où l’Eglise suit la direction de l’Esprit de Dieu. C’est pourquoi, avant tout ce que nous venons de proposer dans cette étude, il faut un ardent désir de voir le plan de Dieu accompli à travers de nous. Notre soumission à Lui ouvrira au Saint-Esprit le chemin pour nous pousser à l’action. Alors, tout ce qui est nécessaire sera accompli avec joie, et ce principe deviendra une réalité expérimentée que