L’Église de l’Alliance au Burkina Faso : Foi en Action

Dans le cadre du programme de Réponse Mondiale de l’UMA au COVID-19, l’équipe du Burkina Faso continue de fournir des activités génératrices de revenus, une formation des agriculteurs et des installations sanitaires pour les familles, les aidant à se protéger et à prospérer.

Le Burkina Faso est aux prises avec la pandémie actuelle de VIH/SIDA et la crise du COVID-19. Le Bureau de Développement de l’Église de l’Alliance Chrétienne (ACCEDES) au Burkina Faso s’est associé à l’UMA pour continuer à soutenir les gens contre les effets de cette double pandémie.

Dans un village situé à une 20 de kilomètres de la capitale économique, une église brille comme un modèle de foi en action. Le pasteur Sanou Daniel mène sa congrégation dans la bataille contre ces pandémies ; il coordonne une multitude de projets qui renforcent la réponse au COVID-19.

« Je suis content qu’on ne produise plus de produits maraîchers qui pourraient avoir des effets néfastes sur la santé d’autrui, car on n’utilise plus d’engrais chimiques et de pesticides. Grâce aux connaissances que j’ai acquises, notre production de tomates est en hausse et notre jardin maraîcher s’agrandit », se réjouit le pasteur Sanou.

Après avoir reçu une formation formelle sur la fabrication de compost et d’engrais liquide, le pasteur Sanou a commencé à travailler. Avec l’aide de sa famille, il a fabriqué les produits et les a distribués, améliorant ainsi les rendements des agriculteurs de la région.

Mme Hema, l’une des bénéficiaires, a souri largement en remerciant l’église. « L’aide que j’ai reçue m’a permis d’acheter trois truies et un verrat », dit-elle. « A ce jour, j’ai neuf porcs et je suis content de voir mon élevage se développer à un rythme satisfaisant. J’envisage de vendre quelques têtes en fin d’année, ce qui me permettra de faire un bon chiffre d’affaires que je pourrai réinvestir dans mon activité. Je tiens à vous remercier, car c’est grâce à vous que mon entreprise a repris vie ».

Dans une ferme, nous avons rencontré Pare Désiré, 53 ans, marié et père de 12 enfants. Au début, nous dit-il, il était « très content que vous soyez ici aujourd’hui parce que vous pourrez voir avec moi les changements qui se sont produits ici. Ce champ que vous voyez », dit-il, « est le résultat de votre enseignement. Je cultive ce champ depuis plusieurs années, mais il n’a jamais ressemblé à ça. La formation que j’ai reçue à la fabrication de compost et d’engrais liquide, ainsi qu’à l’accompagnement des semences, sont les secrets de cette amélioration ». M. Paré poursuit : « J’ai mis en pratique ce que j’ai appris et vous voyez le résultat. Mon travail est terminé et j’attends avec impatience la récolte. L’année dernière, j’ai pu obtenir environ 40 kg de céréales de ce champ, mais cette année, je prévois de doubler la récolte ».

Plus tard, M. Pare rapporta que sa récolte était de 200 kg de maïs du champ de 0,25 hectares ! Cette quadruple amélioration est intervenue malgré une sécheresse prolongée subie par le village.

Les récits de l’œuvre de Dieu au Burkina Faso au cours de l’année écoulée se poursuivent. Les personnes qui ont reçu des prêts ont généré des revenus pour leurs familles. Les ménages ont connu une réduction des cas de maladies grâce à l’amélioration de l’assainissement. Ce projet a renforcé et autonomisé la population malgré les deux pandémies.

Les relations entre la communauté et l’église ne peuvent être sous-estimées. Les chrétiens se sont sentis encouragés et soutenus à travers ce projet. Cela a été une entreprise réussie !

Louons Dieu et continuons à prier pour l’Alliance Chrétienne et Missionnaire du Burkina Faso alors qu’ils tendent la main à leur communauté et mettent en œuvre des programmes de foi en action !