Les Missionnaires Bravent les Défis du Congo pour Atteindre les Communautés Pygmées
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Dans leur plus dernière mission à la région du Grand Equateur, deux familles missionnaires dévouées ont soigneusement travaillé à apporter l’évangile aux communautés Pygmées.
Malgré des conditions dangereuses et l’accès difficile, Mimy et Philémon Ngandunu, avec Tity et Martin Bosongo, avaient apporté l’espoir et la lumière à certaines de plus reculées des zones du Congo RDC.
La mission a commencé en 2004 quand le Rév. Denis Emmanuel Kombetassie, le Coordinateur Régional des Missions pour l’UMA Afrique, a premièrement senti l’appel d’atteindre les Pygmées. Soutenu par l’Union Mondiale de l’Alliance (UMA) et inspiré par le témoignage de Mr Bram Krol, un chercheur et missionnaire hollandais, le Pasteur Kombetassie s’est embarqué dans un voyage dans la forêt équatoriale pour rencontrer ce groupe non atteint. « Après la lecture du témoignage… j’ai commencé à faire des expéditions missionnaires dans la forêt équatoriale pour rencontrer vraiment ce peuple non atteint, les Pygmées » ; il rappelle. Depuis 2004, Kombetassie a conduit de multiples expéditions dans la région, tissant des relations et plantant les semences de la foi parmi le peuple Pygmée.
Les défis pour atteindre ces communautés sont immenses. Les Pygmées, connus comme les « Peuples Autochtones du Congo RDC », vivent dans des zones forestières, souvent marécageuses et couvrent des vies nomades. Comme résultat, ils ont largement échappé le développement qui a atteint d’autres parties du Congo RDC. « Il n’y a pas d’école, pas d’hôpital, et pas de développement des structures dans ces zone, ». explique Kombetassie. Malgré ces obstacles, la mission a fait des enjambées significatives, implantant quatre églises dans les communautés Pygmées de Bolya, Yakata, Lwasa, et Bolaka. Deux centres médicaux et deux écoles sont aussi établis, bien qu’ils continuent de souffrir de manque des ressources.
Les Pygmées Efe, au nombre approximatif de 54 000, se trouvent premièrement dans les provinces du Nord-Kivu et Orientale de la RDC, pendant que les Pygmées Twa, presqu’au nombre de 53 000 vivent près des frontières du Rwanda et Burundi. Historiquement, les deux groupes croissent comme des chasseurs et cueilleurs, profondément liés aux forêts tropicales denses du Bassin du Congo. Aujourd’hui, cependant, leurs traditionnels moyens de vivre sont en train d’être remplacés par la dépendance de l’agriculture des communautés et le travail manuel. Plus de 80 % des Twa ont embrassé le christianisme, et plus d’une moitié des Efe sont aussi convertis.
Etant arrivés en toute sécurité après un périlleux voyage par des eaux dangereuses durant les mois de mai et juin 2024, les missionnaires étaient chaleureusement accueillis par les peuples Pygmées et Bantu. Cette acceptation signifie espoir pour les familles qui se sont engagés de servir pour les quatre prochaines années. « Nous avons souvent des baptêmes dans le champ des Pygmées dans différents villages. Le dernier eut lieu en juillet. Nous avons quatre églises dans leur zone. Ils ont atteint plus de 2 000 personnes », ajoute Kombetassie, un important jalon pour la communauté.
Comme les missionnaires s’installent dans leur mission, leur travail s’étend au-delà de l’enseignement spiritual. Ils veulent établir un poste de santé pour la population de Bolya et le soutien d’une école primaire, cherchant l’autorisation du gouvernement pour s’assurer que les salaires des enseignants sont couverts. Le besoin est pressant. Fournitures médicales, infrastructure éducationnelle, et les endroits pour le culte sont désespérément voulus. Un total de $126 000 USD sur quatre années est demandé pour soutenir et répandre les efforts des missions. Ceci inclut $40 000 USD pour une école primaire à Bolya et $35 000 USD pour les églises dans sept villages.
« La zone est difficile. C’est la raison pour laquelle il n’y a pas beaucoup de missionnaires là-bas », admet Kombetassie. Encore, ces familles missionnaires ont bravé des conditions difficiles, alimentés par un désir de former et susciter des leaders locaux. Ils cherchent à équiper des travailleurs locaux pour la mission, en s’assurant la durabilité de leurs efforts. « Nous travaillons pour les former », dit-il, exprimant espoir pour l’avenir. Mais les défis des infrastructures demeurent. « Bâtiments en bois pour les églises sont une bonne idée », muse-t-il, comme ils continuent de planifier pour une stabilité à long terme.
En dépit des difficultés, Kombetassie étend une invitation pour les autres à joindre la mission. « Si vous voulez aller et visiter, vous êtes les bienvenus », dit-il, appelant les gens à explorer, soutenir, ou prier pour la région.
Pour des milliers d’années, les Pygmées Efe et Twa ont vécu en harmonie avec leur environnement, comptant sur la chasse et la cueillette pour soutenir leurs communautés. Cependant, la déforestation et la modernisation ont diminué leur habilité de dépendre de la terre, les forçant à cultiver les champs proches les routes et chercher des opportunités économiques en dehors de la forêt. Les familles vivent maintenant dans des conditions précaires, sans fournitures, matelas, ou nourriture adéquate, comme le travail n’est pas consistant. Malgré ces difficultés, ils restent réceptifs aux missionnaires et soifs pour l’amour et l’espoir que l’évangile apporte.
Leur marginalisation est évidente dans le manque des soins de santé dévoués et des facilités éducationnelles dans leurs régions. La mission a besoin de prières et du soutien tangible, avec des dons cruciaux pour son succès continu. Un des besoins les plus urgents est une pirogue motorisée à grande vitesse, qui permettra de déplacements plus rapides, plus sécurisés sur le fleuve Congo, une bouée vitale de sauvetage pour l’œuvre de la mission. Ensemble, nous pouvons aider à apporter espoir et transformation à la région du Grand Equateur, s’assurant que ces communautés peuvent s’épanouir spirituellement et physiquement. « Continuons de prier pour nos frères et sœurs », dit Kombetassie, « comme ils vont de l’avant partageant l’amour de Dieu parmi ces communautés ».
Avec persévérance, foi, et soutien communautaire, ces missionnaires espèrent laisser un impact qui dure dans une région où leur présence est voulue et désirée.