Affronter la Famine et le Terrorisme
Sujets Liés
L’UMA Reçoit le Premier Forum sur la Théologie et l’Identité de l’Alliance en Espagne
Guadalajara : Un Centre de Fraternité, de Formation et de Coopération Missionnaire Mondiale
Formation des Instructeurs de l’Histoire et de la Pensée de l’Alliance
Le Mouvement des Églises de Maison du Soudan Brille au Milieu d’une Crise Majeure A Travers le Pays
Le Burkina Faso et le Mali sont des pays d’Afrique de l’Ouest confrontés à la famine depuis des décennies. Ces dernières années, les attaques terroristes djihadistes ont entraîné le déplacement de nombreuses personnes. Les ressortissants de ces pays, principalement des femmes et des enfants, sont déplacés vers l’ouest dans le désert du Sahara. Survivant principalement grâce à l’agriculture, ces personnes sont victimes des sécheresses et des inondations qui sont courantes dans le Sahara, mettant davantage leur vie en danger.
Au Burkina Faso, selon le bilan de la dernière campagne agricole, « au moins vingt provinces sur les quarante-cinq sont déficitaires. Si rien n’est fait, plus de deux millions et demi de personnes seront en situation de vulnérabilité alimentaire. » La publication des Nations Unies Mali : Aperçu des besoins humanitaires 2019, déclare : « Les chocs récurrents et successifs empêchent 3,2 millions de personnes parmi les plus vulnérables d’assurer leur sécurité alimentaire, d’accéder à leurs besoins en matière de santé et de nutrition, et de se protéger des effets du conflit.”
En fin du mois d’août 2021, de fortes pluies se sont abattues sur le Burkina Faso, provoquant des inondations localisées. Les régions de la Boucle du Mouhoun, du Sud-Ouest, des Cascades, de l’Est, du Centre-Est et du Centre-Sud ont été les plus touchées. Dès que les eaux de crue se sont dispersées, une grave sécheresse s’est installée. À la saison des récoltes d’automne, les cultures vivrières et le fourrage pour animaux avaient été décimés. En septembre, les intempéries avaient déjà entraîné des pertes de l’ordre de 52 000 hectares.
En plus de la pauvreté chronique, le peuple malien quant à lui, fait face à une pénurie de ressources naturelles, aggravée par le changement climatique, la réduction des précipitations et les problèmes de distribution.
Dans les deux pays, le prix des céréales, l’un des principaux repas, a triplé et, à certains endroits, quadruplé par rapport aux années précédentes. La plupart des ménages ont du mal à prendre deux repas par jour. La crise alimentaire a aggravé la pauvreté chronique endémique à l’Afrique de l’Ouest.
Pendant les saisons sèches, l’exode massif des jeunes ruraux, la migration régionale et internationale et le déplacement involontaire de beaucoup ont conduit à une insécurité et un désespoir accru. La situation nécessite une surveillance étroite et une intervention majeure cette année.
Outre les problèmes climatiques, il ne se passe guère de semaine sans attentat terroriste. Initialement, les attaques visaient des commissariats de police et de gendarmerie, mais elles se sont progressivement étendues aux églises, aux marchés, aux écoles, aux maisons et aux bâtiments publics. Les attaques comprennent des actes d’intimidation, des menaces de mort, des assassinats, des incendies de maisons et d’écoles et la destruction d’églises chrétiennes. Les djihadistes veulent imposer la loi islamique au peuple, interdisant le culte chrétien et les pratiques agricoles. On estime que 412 000 hectares de terres cultivées ont été abandonnées et que des milliers de personnes ont quitté leurs maisons à cause des vols, des viols, des enlèvements, des incendies et de la fermeture des écoles.
L’insécurité et les abus orchestrés par les groupes djihadistes ne sont bien sûr pas compatibles avec la culture et les pratiques des nationaux. Les conflits et les combats internes, ainsi que la poursuite de la pandémie de coronavirus, continuent d’affaiblir les populations, rendant leur situation plus désespérée. Et, à mesure que les jeunes fuient, il est plus facile pour les mouvements extrémistes de déstabiliser davantage les populations. A ce jour, les besoins prioritaires incluent la nourriture et le logement, qui sont tous deux un défi constant pour leurs dirigeants.
L’Union Mondiale de l’Alliance (l’UMA), ainsi que les dirigeants nationaux de l’Alliance au Burkina Faso et au Mali, prévoient de lancer un projet de secours d’urgence pour soutenir les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, et qui sont victimes de la famine. Nous vous invitons à vous associer à nous afin que nous travaillions ensemble pour restaurer la dignité de nos frères et sœurs et pour partager l’amour bienveillant de Jésus !
Si vous souhaitez envoyer des dons à ce projet, veuillez cliquer ici, en spécifiant « Projet sur la Famine en Afrique de l’Ouest. »